mardi 22 mars 2011

Travail des enfants


Le problème du travail des enfants est d’une grande ampleur en Afrique, il faut donc qu’il soit strictement réglementé. Le Cameroun interdit tout emploi salarié des enfants âgés de moins de quatorze ans (art. 86 C.T.), même pour un apprentissage, conforme en cela aux normes de l’OIT. Il est possible toutefois d’obtenir des dérogations par autorisation ministérielle. L’âge minimum pour le travail de nuit est de dix-huit ans pour l’industrie seulement. Le repos journalier doit être d’au moins douze heures. Le Code du travail édicte une réglementation spécifique pour l’emploi des jeunes gens à bord des navires, et renvoie pour son application à des textes réglementaires.
Le Cameroun a ratifié la Convention nº 182 (Convention concernant les pires formes de travail des enfants, 1999) et la Convention nº 138 (Convention sur l’âge minimum, 1973), le 5 juin 2002 et le 13 août 2001 respectivement.

Le droit d’un enfant d’accéder à l’enseignement est garanti dans la législation. La scolarité est obligatoire jusqu’à l’âge de 14 ans et l’enseignement primaire est gratuit dans les écoles publiques. Les parents doivent assumer l’achat de l’uniforme et des livres pour l’école primaire. Les minervals et autres coûts liés à l’enseignement secondaire demeurent prohibitifs, ce qui fait que l’enseignement scolaire soit inaccessible pour un grand nombre d’enfants.

Le travail des enfants demeure un problème au Cameroun. Le pays comporte un nombre élevé d’enfants des rues. Ceux-ci se trouvent concentrés dans des zones urbaines comme Yaoundé et Douala, où ils sont généralement employés dans des activités informelles.

Les ministères des Affaires sociales et du Travail sont chargés de veiller à l’application des lois sur le travail des enfants en procédant à des inspections dans les entreprises inscrites au registre ; les dotations budgétaires du gouvernement ne suffisent toutefois pas à assurer des programmes d’inspection efficaces. A titre d’exemple, en 2005, le gouvernement a employé 58 inspecteurs du travail ordinaires pour enquêter sur
des cas de travail des enfants.

Certaines mesures ont été prises par le gouvernement pour améliorer l’accès à l’enseignement, telles que la construction de nouvelles salles de classe, le recrutement d’enseignants supplémentaires et l’installation de fontaines d’eau potable. Le faible taux d’inscription scolaire chez les femmes est attribué aux préjugés socioculturels, au mariage précoce, au harcèlement sexuel, aux grossesses involontaires et aux corvées ménagères.
Le problème peux aussi être dû au manque d action du gouvernement; en ce qui concerne précisement les politiques en matière d'éducation, de participation et de développement des secteures ruraux.

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